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Lazulie
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Clan [par Lazulie] Empty Clan [par Lazulie]

Dim 29 Mar 2020 - 14:00
Bonjour tout le monde !
J'espère que vous allez bien en cette période plutôt... étrange


Mais pas de problème puisque je vous apporte un truc à lire héhé Clan [par Lazulie] 4283283824


Il y a un ou deux moins, notre prof de danse nous a fait danser sur une musique et à la fin il nous a demandé si ça nous avait donné une histoire.
Et moi je lui ais sorti un truc de deux kilomètres, le voici aujourd'hui en texte !


Bien sûr il n'est pas fini, enfin presque, et je mettrai la suite dès que j'aurais la motivation


Sur ce, bonne lecture !


*et prenez soin de vous et votre famille*


Clan [par Lazulie] 2655561872

Clan



Je veux être… Libre !



Chapitre 1: Légendes et épées



Dans notre tribu, se battre est une tradition familiale.

Chez nous, le plus grand honneur est de devenir garde ou guerrier du chef. Notre famille est très forte en matière de combat, la première chose qu’ils ont vu, comme grand nombre de gens ici, ce sont les épées ou les armures. Moi, ce que j’ai vu, ou ce que j’ai voulu voir, ce sont les oiseaux. Majestueux, légers, élégants mais surtout… Libre !


Une légende raconte qu’une grande guerrière de notre famille s’était appelée Pero, comme moi. Elle aussi a voulu regarder la liberté. Alors elle a suivi son rêve et un jour, sur le champ de bataille, elle a fui le village, fui les chaînes, fui l’atrocité des humains pour avoir un avenir différent.

D’ordinaire, tous les guerriers du clan ont une statue à leur nom, mais pas elle.

Dès l’instant ou elle s’est échappée, plus personne ne la considérait comme l’une des notre.

Plus personne ? Si, un homme fort et courageux à cette époque, un guerrier valeureux qui ne tuait pas ses ennemis.

Comment faisait-il alors ? Me demanderez-vous. Personne ne le sait, pas même lui.
Il avait un don. Dès notre naissance, on nous marque à l’argile pour se reconnaître.

Notre marque correspond à la première chose que nous voyant en naissant, on nous bande les yeux au début. Ensuite, ils nous placent dans une grande hutte rempli d’objet et on nous laisse enlever notre bandeau. Lui, il n’avait pas choisi de regarder la liberté mais la sagesse. Tout au fond de la salle il y avait, sous un énorme bouclier, un livre qui retraçait notre histoire.

Alors privé de sa vue, il a cherché ce livre sans savoir qu’il existait.

Enfin, couvert de coupures et de poussière, il enleva son bandeau et observa son avenir. « Il était absolument radieux » racontait t-il parfois. Aujourd’hui, il a rejoins les oiseaux. Je me surprend parfois à le regarder pendant des heures pendant les leçons.

Je ne vous ais d’ailleurs pas raconter pourquoi Pero a fui la pression du clan. C’est tout simplement parce qu’elle avait une passion, plus que ça, une envie irrésistible qu’elle ne pouvait vivre chez nous.


La liberté.

Chapitre 2: Les oiseaux


Mes parents me forcent à rester dans la maison car ils ont peur que je m’enfuis comme elle, mes frères et sœurs eux, peuvent jouer dehors comme bon leur semblent.

Je trouve ça injuste mais tout le monde approuve cette décision.

La vie ici est très active mais peu diversifiée, le matin, dès l’aurore les soldats donnent des leçons de stratégie guerrières, l’après-midi, on passe à la pratique.

On se fait souvent mal mais les grands nous répètent que ce sont les blessures qui nous forgent. Harold, par exemple, à perdu une jambe au combat.

« Il n’en a été que plus fort » me glisse parfois papa. Dans ma famille il y a moi, Pero, ma sœur, Meko, nos grands frères jumeaux, Scitni et Mek et enfin nos parents, Volna et Oklep. Ma mère est tisserande et mon père est forgeron.

Heureusement pour nous les armures sont monnaie courante ici. Normalement chaque enfant reçoit une éducation musicale mais tout le monde m’interdit d’approcher du moindre petit instrument. Car si jamais j’entendais ou jouait une note, cela éveillerait l’instinct de danseuse de mon ancêtre. Je n’ai jamais entendu de musique, c’est sûrement pour ça que je ne prends pas goût à la danse. Malgré tout j’entends comme une voix dans ma tête qui m’incite à rejoindre mes amis du ciel. Si majestueux, si libre…


Hier j’ai demandé à ma mère quel animal elle voudrait être à sa mort, à ma grande surprise elle ma répondu « un oiseau, un grand oiseau libre comme l’air ». Je lui ait ensuite soufflé ; « Aimerais tu partir d’ici, quitté ce village… A tout jamais? » Son visage s’est décomposé et, avec une expression d’horreur elle m’a souhaité bonne nuit et est partie en courant.


Le lendemain matin, mon père m’attendait dans la cuisine, la mine sombre et les bras croisés.
-Tu ne quitteras jamais ce village, tu m’entends ! Tu ne finira pas comme ton imbécile de tante ! »
-Mais Pero était une femme forte et courageuse ! »
Lui aie-je répliqué.
- Cette femme est une honte pour notre famille ! »
A-t-il vociféré.
-Eh bien tanpis, moi aussi je serais libre un jour, moi aussi je vivrais ».
Le laissant seul dans la cuisine, j’ai commencé à m’éloigner, alors il a murmuré « Je tuerais ces oiseaux, tu verras qu’ils ne sont pas aussi forts et courageux comme tu l’imagines ».


Cette nuit, j’ai pris une décision, demain je sortirai, je m’évaderai pour aller découvrir le monde, je désobéirais à toutes ces lois qui m’interdisent de vivre ma vie, je protégerais ma liberté.

Chapitre 3: Le secret de la forêt


Ma respiration saccadée me donnait l’impression d’étouffer mais je ne devais pas abandonner, pas si près du but. Je ne pensais pas que mon père mettrai son plan a exécution. Comme il a une grande influence dans notre village, ils a réuni 20 soldats afin d’exterminer tous les oiseaux de la région.

Sans perdre une seconde, j’ai suivi les traces de mon ancêtre et j’ai couru vers la grande forêt, celle dont aucun homme n’est revenu. Même Pero, je la soupçonne d’être restée volontairement dans cette jungle de dangers pour y vivre sa vie.

S’il reste encore une chance, aussi infime soit-elle de la retrouver, je poursuivrais mon chemin, guidée par cette petite voix qui ne cesse de raisonner dans ma crâne.

J’aperçois déjà la lisière sombre de la forêt. Plus que quelque mètre avant de changer de décor, de vie !


L’épaisse brume qui entourait la forêt n’avait rien de rassurant mais, prenant mon courage à deux mains, j’ai pénétré dans l’immense feuillage d’un grand chêne.

À aucun moment je ne me serai attendu à un tel spectacle. La lumière du soleil perçait l’épaisseur de feuilles et apportait une touche de lumière chaleureuse. Plein de petits animaux s’étaient regroupés autour d’une souche.

Des lapins, des écureuils, des renards, des mulots et des hérissons. Les chouettes, les hiboux et les petits oiseaux chantonnaient gaiement en virevoltant au-dessus de l’étrange tronc qui trônait au milieu de cette scène.

J’avais l’impression que les animaux m’invitaient à venir voir ce qu’ils protégeaient. Prenant une grande inspiration, je me suis lentement approchée de l’objet en question et j’y aie découvert quelque chose qui allait totalement changer ma vie.

À ce moment-là, je ne le savais pas encore même si je le sentais.


Un violon


Un magnifique violon d’acajou qui luisait sous la clarté du soleil.

L’archer et lui étaient ornés d’or, de pierres et de motifs extraordinairement précis. Je ne savais pas en jouer mais mes bras se sont tendus vers lui et sans réfléchir, j’ai joué la première note de musique de toute ma vie.

Quel son incroyable, il résonnait dans l’immensité d’arbre qui s’étendait devant moi. Alors j’ai continué sans savoir comment je m’y prenais.

C’était comme si le monde s’était arrêté autour de moi.

Le temps semblait flotter. Je pense avoir compris le mystère de cette forêt. Il faut jouer du violon, si on y arrive, la forêt s’ouvre pour nous, si on échoue, elle se ferme à tout jamais.
Une fois mon morceau fini, les branches s’écartèrent pour laisser place à un long chemin sombre un peu inquiétant. Maintenant je savais ce que je devais trouver, ce que je devais savoir ; la forêt s’est-elle ouverte pour Pero ?


Mes pas mal assurés me faisaient trébucher et mes yeux commençaient à s’habituer au noir qui m’entourait. Je me laissais guider par je ne sais quoi. Mais j’avais confiance en lui.


Chapitre 4: Le sentier de l'oubli


Après une longue marche j’aperçus un rai de lumière, puis un autre et enfin une multitude de petits rayons blancs qui venaient illuminer un campement. Il semblait vieux et inutilisé depuis des lustres. Il y avait des petites casseroles, un couteau, un réchaud. Quelle chance d’être tombé dessus ! Prenant mes aises, je me suis laissée tomber de fatigue sur une couverture trouée, et puis mes yeux se fermèrent et laissèrent place à une dame, un très joli dame vêtu d’un pagne de longues feuilles, ses cheveux étaient parsemés d’une multitude de plumes colorées. Sa longue chevelure rousse étincelante était attachée en chignon avec quelques mèches folles. Et elle dansait, divinement bien d’ailleurs.
Elle avait les yeux fermés mais elle ne tombait pas et semblait connaître ce sol comme sa poche.

Une mélodie vint m’envelopper et accompagner cette mystérieuse femme. Une douce mélodie. Et cette mélodie commença à s’intensifier, de plus en plus entraînante.

Alors la femme s’arrêta, me tendit la main comme pour m’inviter à danser. Après une légère hésitation, je la rejoignis mais au moment où je fis le premier pas, la femme disparu.

Seule sa plume la plus brillante et la plus belle resta avec moi et vint se déposer dans mes cheveux. Alors je compris qui était cette femme et je me mis à danser comme jamais je n'avais pu le faire. Le rythme était irrésistible. Et cette envie folle de danser aussi. Ce moment de rêve ne dura qu'un court instant malheureusement.
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